CIBC Haute-Normandie

Vie Associative

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Séminaire qualité COORACE - témoignage

 

 

 

 

Agent d'accueil au CIBC Emploi Conseil, j'ai pu participer les 14 et 15 mai au Séminaire de Qualité 2013 du COORACE. 

 

Le CIBC Emploi Conseil est adhérent au COORACE depuis sa création en 1989: nous travaillons en relation étroite avec les structures d'insertion par l'activité économique. 

 

En quelques mots, qu'est-ce que le COORACE ? 

 

Le COORACE est une fédération nationale qui rassemble plus de 500 entreprises (notamment associations intermédiaires, ateliers et chantiers d'insertion, entreprises d'insertion, Proxim, etc..).

   Toutes les entreprises adhérents constituent un réseau de professionnels militants engagés depuis plus de 25 ans, utilisant l'emploi comme principal moteur d'intégration sociale. 

 

Les adhérents du COORACE fondent leurs actions sur une même vision, celle d'une société solidaire et intégrante reconnaissant la valeur et la richesse de chacun en tant que citoyen et acteur des échanges économique et sociaux. Si je reprends les termes de ce séminaire je viens de "planter le décor".

 

L'objectif du séminaire qualilté était de contribuer à l'émergence d'un nouveau cadre de référence commun : faire germer des idées, semer l'avenir.

 

Le fil conducteur de cette journée ) été l'arbre d'action dont le tronc est le projet commun de tous les adhérents du COORACE.

 

Nous avons, au fil de nos travaux, constitués cet arbre :

  - Les branches : les missions de l'entreprise adhérentes- l'amélioration des emplois de parcours, le développement d'emplois durables et intégrants, la structuration de solutions pour l'emploi dans le cadre de coopérations territoriales.  

 

  - Les feuilles : les métiers au seins des entreprises- par exemple pour la gestion des relations humaines, le développement commerciel,etc..

 

   - Les fleurs : les actions menées dans les entreprises déjà mises en oeuvre ou simplement en projet. 

 

  D'un point de vue personnel, je me suis sentie sur ces deux jours actrice et non spectatrice sur des problématiques qui me concernent en tant que salariée. C'est d'ailleurs ce qui est ressorti de manière flagrante du côté des autres salariés que j'ai pu rencontrer lors de ce séminaire : " un salarié impliqué, intéressé à la vie se son entreprise, de son association, est un salarié qui s'investit."

 

  La méthode d'animation de ce séminaire était conçue comme une séance de "récréation collective". J'ai participé au "grand jeu", qui était une mise en situation ayant pour objectif de "vivre" en "jouant" la mise en oeuvre de certaines tendances d'évolution des missions et des métiers, en entrant dans la peau d'un personnage. Nous avons fait "comme si ..;" pour essayer de comprendre les logistiques des différents personnages... et de le vivre en "temps raccourci", ce qui est difficile pour réaliser des évolutions.

 Chaque participant devait prendre un rôle qu'il n'a pas dans son quotidien professionnel. 

 

   Les points qui sont ressortis de cette mise en situation sont les suivants : 

 

   -La méconnaissance des postes de chacun, ses tenants et aboutissants (salarié, encadrant, directeur, membre du conseil d'administration)

      - Le manque de rencontres entres ces différents personnes 

     - Un dialogue de sourd : chaque personne a des problèmatiques différentes, liées à son métier, son parcours.

     - Mais aussi des rencontres, pour favoriser la prise en compte des contraintes parfois difficilement compatibles entres acteurs : entreprise d'insertion par l'activité économique et entreprise classique, entre acteurs de l'emploi.. 

      - Une vigilance à avoir sur les messages portés par les uns et les autres. 

 

 

    Ma conclusion :

 " Il faut essayer de comprendre les autres, leur métier, leurs intérêts et objectifs, sortir de son propre petit cadre pour comprendre la problématique de chacun afin d'obtenir des éléments de réponses et pouvoir mieux travailler tous ensemble". Allez ! Demain, je m'entraîne avec mes collègues...

 

Si mon témoignage vous a donné envie de lire un compte rendu plus fidèle des travaux, connectez-vous sur www.coorace.org


18/09/2014
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Bénévoles au CIBC, ça vous tente ?

Chaque jour, nous accompagnons des personnes qui s'interrogent sur les devenir professionnel. En recherche d'emploi ou salariés, elles étudient une possibles reconversion et cherchant des informations sur les métiers. Au-delà des renseignements qu'on peut trouver à travers les fiches de poste ou les référentiels d'activités, un contact avec un professionnel est souvent très utiles pour appréhender la réalité du métier : intérêts, contraintes, conditions de travail, etc. 

 

Pour les renseigner au mieux, nous nous appuyons sur un réseau de professionnels bénévoles.

Ils interviennent pour : 

  - Parler de leur secteur d'activités ou de leur métier à des personnes qui ne le connaissant pas 

  - Aider à mettre en avant ses atouts pour le métier (compétences, qualités, motivation...) 

  - Aider à la préparation d'un entretien de recrutement 

 

Nous cherchons aujourd'hui à étoffer notre réseau de bénévoles dans les domaines suivants : 

 

 -Secteur sanitaire et social : Moniteur Educateur, Educateur spécialisé, Moniteur d'atelier en ESAT, auxiliaire de puériculture, Brancardier, Aide-soignant, Infirmier, Assistant dentaire, Secrétaire médicale, etc... 

 

  - Secteur du Transport et de la logistique : Gestionnaire de stocks, Agent d'exploitation, Acheteur, Conducteur d'autobus, Ambulancier, etc ...

 

  - Secteur administratif : Agent d'accueil, Agent administratif, Comptable, Assistant paie, Assistant RH 

 

  - Secteur du Bâtiment : Technicien en bureau d'études, Deviseur, Economiste 

 

Lieu d'intervention : Evreux 

Nos bénévoles interviennent en moyenne une fois tous les deux ou trois mois. Nous envoyons nos demandes par mail, et les rencontres sont fixées en fonction de vos disponibilités. Bien entendu, si vous n'êtes pas disponible, rien d'obligatoire- il suffit de nous en informer. 

 

Si vous souhaitez vous investir dans cette action bénévole,

appelez Sandrine au 02 32 33 92 90

 

N'hésitez pas à en parler autour de vous ...

Merci, et à bientôt 


18/09/2014
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Mégane à la rencontre des bénévoles

Mégane à la rencontre des bénévoles

 

Le CIBC Emploi Conseil est une association et, vous le savez (ou pas), toutes les associations fonctionnent grâce au bénévolat. Et bien le CIBC ne déroge pas à cette règle. Il y a les administrateurs bien sûr, qui gèrent, qui décident, qui orientent… les chefs quoi. Et il y a également des bénévoles qui interviennent auprès des personnes accompagnées. Et parfois, ils font les deux !

Tous ces gens représentent le monde de l’entreprise, chacun dans leur domaine spécifique. Ils interviennent par exemple pour parler de leur métier, réaliser une simulation d’entretien de recrutement, ou une simulation de jury VAE.

 

Ce qui est parfois difficile pour le CIBC, c’est d'avoir plein de bénévoles, pour répondre à toutes les demandes, dans des secteurs d’activité très variés, genre clown, ministre, astrophysicien… non, en vrai c’est plutôt auxiliaire de vie, gestionnaire de stocks, coffreur bancheur…

En tout cas, la recherche de nouveaux bénévoles est presque une affaire de tous les jours.

 

Comme je suis curieuse, j'ai assisté à une réunion d'information pour les nouveaux bénévoles. Du coup, je peux vous raconter ce qui s’y passe.

 

Bon, vous allez dire qu’on ne fait que ça au CIBC, mais ça commence ici aussi par des petits gâteaux. Puis la directrice présente la structure ; c’est un peu rébarbatif, mais il faut bien le faire. Elle explique également pourquoi c'est important pour la structure d'avoir des bénévoles. Après ça, pour avoir une vision réelle du rôle des bénévoles, l’un d’entre eux témoigne de son expérience. Ce jour-là, c’était Fabienne qui nous a expliqué ce qu’elle faisait au CIBC en tant que bénévole, mais aussi pourquoi elle était devenue bénévole :

 

«  J'étais infographiste, mais suite à plusieurs licenciements économiques, je ne me sentais plus de continuer dans ce sens ; je voulais changer et intégrer une formation pour devenir moniteur d'atelier dans un ESAT. Pour pouvoir entrer en formation, il me fallait au moins le Bac, que je n'avais pas. Alors j'ai décidé de faire une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). C’est comme ça que je suis arrivée au CIBC, et c'est l'accompagnement que j'ai eu pendant cette période qui m'a donné envie d'aider moi aussi. J'ai commencé par de petites actions ; et maintenant je suis très présente, mais c’est parce que je le veux bien. Nous ne sommes jamais obligés d’accepter d’intervenir. On donne le temps que l’on souhaite, pour les actions qui nous intéressent. »

 

L'intervention de Fabienne a lancé un petit tour de table sur l'expérience de chacun, pourquoi ils voulaient être bénévoles. Céline et Thérèse ont eu l’occasion de travailler avec le CIBC et souhaitent donner de leur temps personnel. Valérie et François travaillent dans le secteur social ; ils savent combien c’est important pour les personnes d’accéder à la bonne information. Odile, Marie, Françoise ont envie d’échanger sur leur métier.

 

Par contre, vous avez remarqué ? une majorité de femmes. Et bien messieurs, timides peut-être ?

La prochaine réunion aura lieu en septembre. A bientôt.

 

Affiche Benevoles.jpg


03/09/2014
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Mégane découvre l'économie sociale et solidaire ...

Mégane découvre l’Economie Sociale et Solidaire…

 

Cette semaine, je suis allé sur le terrain, à la découverte d’une activité d’insertion par l’activité économique : Id’Vêts. Il s'agit d'une petite association qui récupère les vêtements et autres textiles grâce à des bennes présentes un peu partout à Evreux, pour leur donner une seconde vie. En boutique, sont revendus certains produits  textiles en très très bon état et à très très petit prix, ce qui permet de s’habiller à faible coût. Et ce n’est pas une entreprise comme une autre, c’est un « chantier d'insertion ». Raison de plus pour aller y jeter un coup d'œil !

 

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Et donc, je me suis rendu sur place afin de comprendre comment fonctionne cette association. J’ai été accueillie par la directrice, Mme Christelle Burette, qui m'a présenté sa structure. Au commencement, en 1992, Id'vet est créé pour faciliter aux femmes l’accès à des postes en chantier d’insertion.

 

«  Un chantier d'insertion, qu'est-ce que c'est ? »

Un chantier d'insertion est un dispositif permettant aux personnes éloignées de l'emploi de s’insérer socialement et professionnellement. Pour cela, la structure « chantier d'insertion » propose un accompagnement, des formations, qui vont permettre aux personnes de développer les compétences nécessaires pour postuler et être embauchées sur des postes identiques – ou pas –  en entreprise. Le chantier d'insertion fournit  aux personnes en difficulté à la fois un emploi, à durée déterminée, et un soutien dans la recherche d'emploi.  Id'vet a un agrément de l'Etat pour cette action, elle est considérée comme « organisme d'utilité sociale ». Tous les ans une quarantaine de personnes travaillent et sont formées, grâce à l’activité économique liée au textile et donc grâce à toutes les personnes qui donnent leurs textiles.

 

« Donc ils récupèrent – et ils revendent… »

 

Ce n’est pas si simple. Il y a bien sûr la vente de vêtements et autres accessoires en boutique, où chacun peut trouver son bonheur : chaussures, rideaux, sacs, mais aussi livres, disques vinyles, petite brocante. Mais  avant d'arriver à la vente, les vêtements et autres objets sont triés à plusieurs reprises afin d'être lavés, reprisés, repassés, démontés, classés et enfin revendus. C’est un travail de Titan : tous les ans, 300 tonnes de vêtements et autres textiles sont récoltés et triés par Id'vet. De plus, Id'vet propose quelques petites prestations telles que la retouche de textiles, le repassage et le lavage de grosses pièces (les couettes par exemple), toujours à petit prix.

 

Je résume. Il s’agit donc d’une association qui :

-          fait du bien à l’environnement en recyclant des produits déjà existants,

-          donne accès à des articles bon marché - une tenue complète pour 10 euros, ça ne se trouve pas partout

-          aide les personnes en recherche d'emploi.

 

Si ça ne vous donne pas envie d'aller y jeter un œil…

Si ça ne vous donne pas envie de participer au développement de l'économie sociale solidaire…

Je veux bien manger mon clavier !


03/09/2014
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Mégane au forum d'été du BIJ

 

 

logo BIJ.jpg

 

 

Les partiels sont là, le baccalauréat arrive à grands pas… une chose est sûre, l'été ne va pas tarder à montrer le bout de son nez. Qui dit « été » dit « vacances » mais dit aussi LA PHRASE préférée des parents à cette période « Cet été, il faut que tu travailles ! ».

 

Ils sont bien gentils les parents mais ce n'est pas si facile de trouver du travail quand on est étudiant. Combien d'entre nous ont déposé des CV et n'ont eu aucune réponse, ou des réponses négatives : « Vous n’avez pas suffisamment d’expérience ». Ce n'est pas que l'on ne veut pas mais…

 

Le BIJ - Bureau Information Jeunesse - sait que ce n’est pas simple, c'est pourquoi ils organisent chaque année un « Forum Job d'été », pour guider les jeunes et leur permettre de rencontrer des employeurs. J’y suis allée cette année pour voir comment ça se passe.

 

Avant le Forum, j’ai assisté à l’atelier proposé par le BIJ et animé par Christelle, du CIBC Emploi Conseil : « Comment se présenter en 5 minutes ». Grace à Christelle, nous avons appris à connaître nos atouts, à nous valoriser, à ne pas perdre la face lorsque l'employeur nous demande de parler de nous. Pour cela, elle nous a fait faire des petits exercices. Tout d'abord, nous avons été mis dans la position du recruteur avec plusieurs CV que l'on devait sélectionner : ça nous permet de comprendre comment les recruteurs font leur sélection, et donc les petites erreurs à ne pas faire si on veut que notre CV se retrouve au-dessus de la pile plutôt qu’à la poubelle. Ensuite, nous avons remplis un petit dossier assez complet sur nous et notre parcours - un peu comme un CV détaillé de plusieurs pages avec des petits questionnaires, ou il fallait classer des traits de personnalité par exemple selon s’ils nous correspondaient ou non. Cela nous a permis de nous remettre en tête nos expériences, mais également à mieux nous connaître. Pour se présenter, il faut déjà bien se connaître soi-même ! Grace à ce petit dossier, nous avons pu rédiger une petite présentation mettant en avant les atouts qui nous semblaient importants pour sortir du lot et intéresser le recruteur.

 

Et nous voilà au Forum ! Pour nous guider, à l'entrée, se trouve le BIJ et le Pôle emploi : ils nous donnent des petits conseils qui peuvent tout changer et nous redonnent un peu de confiance perdue suite aux échecs. Bon, on voit bien en arrivant qu’il n’y a pas 100 entreprises qui recrutent pour des jobs étudiants, mais une dizaine d’entreprises sont présentes ; c'est déjà pas mal non ? Dix employeurs d'un coup d'un seul, au même endroit, sans avoir besoin de trouver le bon interlocuteur, ça facilite le premier contact. Il y a également un panneau d'affichage avec des offres d'emploi. Le seul hic avec ce panneau, c'est que la plupart des offres concernent le secteur de l’animation, et il faut avoir au moins deux ans d’expérience - ça referme les portes.

 

Sur beaucoup de stands, les recruteurs prennent les CV, ou nous font remplir des dossiers de candidature. Mais certains, comme Bricoman,  font vraiment passer des petits entretiens d'embauche. Et c’est là qu’on pense à Christelle : grâce à l’atelier, nous n'avions aucune raison d'avoir peur. On savait déjà ce que l'on devait dire : être sûr de soi, ne pas avoir à réfléchir sur ses atouts au dernier moment, c'est vraiment un gros plus.

 

Qu’en pensent les jeunes ?

Bon, déjà moi je suis jeune, j’ai trouvé ça bien. Ça permet, même si on ne trouve pas toujours un job d’avoir un contact avec des entreprises, de poser des questions, et –mine de rien- de se rendre compte de la réalité du monde vrai du travail…

J'ai mené ma petite enquête pour savoir ce que d’autres en avaient pensé…

 

J'ai interrogé Marye qui recherche un job d'été sans critère particulier qui m'a dit : « Les horaires n’étaient pas bien choisis, car certains lycéens finissaient à 18h et n'ont pas pu venir. L'espace avec les annonces d'emploi était trop serré. Sinon les employeurs et les encadreurs étaient cools et mis à part l'espace annonce je trouve que la disposition était très bien. »

 

Maxime lui a voulu tenter de postuler chez Bricoman : « J'ai senti que ça ne marcherait pas quand il m'a demandé si j'étais bricoleur, alors que je ne le suis pas du tout. Du coup, l'entretien a duré 30 secondes alors que d'autres duraient jusqu'à 5 minutes ». Dans ce genre de forum, on peut se comparer aux autres pour estimer nos chances et éviter le stress de l'attente.

 

Marie cherche un petit boulot dans la petite enfance. Elle s'est donc présentée au stand du Service Enfance de la ville d’Évreux : « Les personnes qui prenaient les candidatures étaient très sympathiques et souriantes, même s'il ne s'agissait pas d'un réel entretien puisqu'elles nous guidaient juste pour remplir les fiches de candidatures. Ce n’étaient pas vraiment elles qui choisissaient les futurs animateurs ».

 

Mickael recherche un job dans la vente : « Pas assez d'entreprise de vente. A part une boite d’intérim qui prend des vendeurs et Bricoman il n'y avait que ça, ça ne permet pas de déposer beaucoup de CV quand on cherche quelque chose de particulier - du coup, on a peu de chance d'être rappelé ».

 

Kamille souhaite travailler dans le social. Elle s'est présentée à Contact Service : « La personne était gentille mais je me suis fait recalée parce que je n'ai pas de diplôme spécifique. Pourtant, j'ai un Bac Pro Carrières sanitaires et sociales, et je continue mes études Post Bac dans ce domaine. J'ai effectué plusieurs stages en milieu professionnel, je trouve dommage que pour un job d'été il y ait autant de critères définis, même en ayant déjà un peu le pied dans le milieu. En plus cette entreprise était la seule dans mon domaine ; c'est un peu décourageant pour trouver dans ce qui me plait et me correspond »

 

Au Forum, Mélia a passé un mini entretien avec les managers de Bricoman. Elle a ensuite été rappelée pour un entretien avec le manager. Puis un second, dans la semaine qui suivait, avec le directeur et elle vient d'obtenir un CDI étudiant pour le reste de l'année qui conduira à un CDD pour cet été. Oui, Mélia a obtenu un job dès maintenant. Etre disponible, ça aide. Ça permet d'avoir quelqu'un de formé lorsque l'été est là et que les titulaires partent en congés. C'est un gain d'argent et un gain de temps pour les entreprises. Donc, si vous êtes disponible dès maintenant dites-le, se sera un plus pour vous.

 

Voilà, parfois ça marche. Mais il faut être honnête, la plupart des étudiants ont été déçus : ils s'imaginent tous repartir avec une promesse d'embauche, mais en vrai ça ne se passe pas du tout comme ça. On prend nos CV, on demande un job d'été et on nous répond : « Vous êtes disponible tout de suite ? » Ben non, on doit finir notre année d’études. Mais si on commence maintenant, ce n'est plus vraiment un job d'été ?!

 

Les jeunes cherchent des jobs d’été, et les entreprises cherchent à pourvoir des emplois saisonniers. Et ce n’est pas tout à fait la même chose. Elles cherchent des personnes prêtes à travailler tout de suite, comme Mélia, pour les former avant l'été, ou des personnes qui ont de l’expérience et qui seront opérationnelles dès la prise de poste. Les adultes l’ont bien compris ! Ils étaient présents eux aussi sur le forum du BIJ !

 

Malgré la bonne initiative du BIJ, les offres d'emplois ne suivent pas… Et c'est bien dommage, car nous sommes motivés pour mettre la main à la pâte nous aussi.


03/09/2014
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